Sous l’impulsion des associations, de l’Etat, les grilles de lecture concernant la notion de handicap évoluent et se modifient. Longtemps basées sur des approches médicales et psychocliniciennes, mettant l’accent avant tout sur les déficiences et les carences, ces conceptions sont peu à peu battues en brèche. Par exemple une nouvelle classification internationale du handicap a été élaborée, ainsi les grilles d’évaluation des C.D.E.S. et C.O.TO.R.E.P. se modifient. Il s’agit, sans nier les déficiences, les carences, de s’appuyer dans les prises en charge sur les aptitudes et les potentialités des personnes handicapées. Au-delà il s’agit aussi de tendre à influer sur l’organisation de la société, qui est largement génératrice pour les handicapés de difficultés, de rejets et d’inadaptations. Le regard des autres, les barrières sociales, l’organisation sociétale sont des facteurs décisifs à prendre en considération si l’on veut au mieux socialiser, insérer, intégrer les personnes handicapées.

 

L’ouverture de nos établissements sur l’extérieur, l’ancrage sur le Sarladais, le développement de structures de proximité, la participation des familles trouvent alors tout leur sens et montrent… le chemin qui reste encore à parcourir.

 

En outre, il semble que c’est dans cette optique que se structure et s’oriente la réforme de la loi du 30 Juin 1975 sur le handicap. L’idée de compensation du handicap, au niveau financier, technique et humain semble aller dans ce sens et être la colonne vertébrale du projet.